C’est déjà le moment du dernier rendez-vous!
Merci à tous les entrepreneurs qui ont participé à cette première saison de tournage, merci à l’équipe de Mindset magazine pour la belle expérience et merci à vous chers lecteurs.
Au plaisir !
Suzie
Pour compléter la saison 1 de la webtélé, j’ai demandé à un ami de longue date, un artiste que j’adore et avec qui j’ai beaucoup échangé, à différents moments dans son expansion de l’entrepreneur en lui.
C’est un homme vibrant et inspirant, bienvenue au cœur de l’artiste peintre/entrepreneur, Yannick Guilbo.
L’étincelle
L’étincelle qui se trouve en nous a le pourvoir de faire vibrer tout notre corps quand on lui laisse la chance de s’exprimer. Cette source qui, parfois, dans un quotidien allant à un rythme « puissance maximale » est laissée de côté, jusqu’à ce qu’elle soit éteinte complètement par moment ou qu’elle brille de tous ses feux à d’autres.
Pour ce talentueux artiste/entrepreneur, la source d’inspiration est le moteur de son art et de l’expression de son don.
Le courage de laisser émaner qui il est l’a guidé à des endroits qu’il n’aurait jamais pu imaginer possibles en restant coincé dans ses obligations quotidiennes et sa routine d’avant.
Pendant plusieurs années, il a occupé différents postes dans divers domaines où il devait « travailler fort » pour gagner sa vie et faire vivre sa famille. Cependant, c’est avec authenticité qu’il nous partage à quel point il n’était pas heureux, car l’étincelle qui brillait était éteinte par le devoir de pourvoyeur et la peur du jugement.
Le jugement et le regard des autres
« Encore aux yeux des gens, ce n’est pas une vraie job… »
Paroles de Yannick, extrait du premier épisode.
« Aujourd’hui, j’ai réussi…
…en étant vendeur, je cherchais à prouver aux autres que je travaillais »
Paroles de Yannick, extrait du premier épisode.
Le cancer, un point de choix!
« Dans mon cas, ç’a été un signal d’alerte qui m’a dit : pense à toi… »
Paroles de Yannick, extrait du premier épisode.
Après plusieurs années à travailler dans mille et un boulots, ce n’est pas si simple de se débarrasser de ses croyances et des « fossiles » dit-il, faisant référence aux habitudes bien ancrées.
Même avec ce signal de la vie, c’est-à-dire la visite d’un cancer, ça lui aura pris encore un peu de temps avant de faire le choix de plonger et d’écouter son coeur.
Ce n’est que quelque temps plus tard, avec le soutien de sa femme, qu’est venu le temps du total plongeon sans repères dans le monde de l’entrepreneuriat, en fondant en 2015, Guilbo Inc. Cette entreprise florissante, qui aujourd’hui, fait vivre la famille entière de 4 enfants.
L’entreprise familiale, une belle école pour les enfants
C’est très inspirant aussi de constater l’impact du choix qu’ils ont fait, d’impliquer leurs enfants dans le quotidien de l’entreprise en toute liberté, bien sûr. En prenant le temps de leur partager ce qui se passe réellement (dans la mesure du possible).
Très souvent, on a tendance à vouloir éviter certains aspects parce qu’on juge que ce n’est pas opportun pour eux ou qu’on n’a tout simplement pas le temps de le faire, mais à partir du moment où les enfants s’intéressent à l’entreprise et s’impliquent davantage, je suis plutôt de l’avis de la famille Guilbo, qu’il est important de prendre le temps de partager l’entièreté d’une situation, ses conséquences et l’essence des choix qui seront faits.
Ce que font Yannick et Maude? Ils utilisent une situation du quotidien, l’ajustent et l’appliquent dans la vie d’un de leurs enfants.
De cette façon et tout naturellement, il apprend à ressentir ce qui se passe réellement en plus d’être de plus en plus outillé lorsqu’un point de choix arrivera pour lui, et ce, peu importe le choix de carrière qu’il fera plus tard. C’est bien au-delà de ça!
« Il n’y a pas de bon ou de mauvais père, il y a juste des pères qui font de leur mieux!… »
Paroles de Yannick, extrait du deuxième épisode.
C’est avec beaucoup d’émotions qu’il a partagé tout l’amour qu’il a pour sa famille et son désir de bien les outiller pour que ce soit facile pour eux dans la vie.
Le contrôle
« J’ai arrêté de foutre le bordel »
Paroles de Yannick, extrait du deuxième épisode.
À partir du moment où il a cessé de vouloir se mêler de toutes les décisions, tout est devenu plus facile et fluide. Il exprime aussi qu’il a eu instantanément plus de temps pour faire ce qu’il aime, c’est-à-dire peindre. Même sa façon de peindre a changé.
Ce qui a bien du sens, car se sentir en liberté est la source de toute création, et ce, peu importe la nature de celle-ci; un projet d’affaires, un partenariat, une toile, une chanson, etc. Alors que tenter de créer quelque chose lorsqu’on ressent ce stress est une tout autre expérience.
Ressentez-vous la différence de fluidité dans la co-création et dans le résultat final?
Crédit photo bannière : L’expérience SV Inc.
Crédit photo des images insérées dans l’article : Images libre de droits – AdobeStock
Pour visionner les épisodes :
Épisode 11: https://youtu.be/Hq3T-VIUIko
Épisode 12: https://youtu.be/a_-sPcBgZUA
Révision : Caroline Roberge